La seguridad aérea es de interés público y afecta a toda la sociedad (Javier Aguado del Moral)


In times of universal deceit, telling the truth becomes a revolutionary act (George Orwell)


Cuando el sabio señala la luna, el necio se queda mirando el dedo (Confucio)

miércoles, 22 de junio de 2011

LA PRENSA FRANCESA SE HACE ECO DE LAS DENUNCIAS DE JAVIER «ELIOT NESS» AGUADO DEL MORAL SOBRE EL ESTADO DE LA INSPECCIÓN AERONÁUTICA EN ESPAÑA

Adjuntamos los dos artículos publicados en el blog Les dossiers noirs du transport aérien, Blog citoyen d'un ancien commandant de bord, de la versión francesa del diario 20 minutos, en los que se hacen eco de las denuncias de Javier “Eliot Ness“ Aguado del Moral en las que informaba que el accidente del vuelo JK5022 de Spanair, que tuvo lugar el 20 de agosto de 2008, pudo evitarse si la Agencia Estatal de Seguridad Aérea (AESA) permitiera realizar inspecciones a los Inspectores del Estado y no delegase las mismas en los técnicos de SENASA.


13.06.2011
SPANAIR 5022 : les causes du crash


Le 20 août 2008, le vol JK 5022 décrochait au moment de l’envol : 154 victimes (lire les 2 notes précédentes)

Grâce donc à Javier « Eliot Ness » Aguado del Moral, contrôleur de l’Agence espagnole pour la sécurité aérienne, les causes du crash du MD 82 sont maintenant connues:

• Au moment du crash, la situation financière et l’environnement social de Spanair sont dégradés. C’est un « chaos organisationnel » selon le SEPLA, syndicat de pilotes espagnol. Le personnel subit des pressions pour que le programme des vols soit respecté même si, pour cela, la réglementation doit être ignorée.

• Le MD 82 a une panne récurrente qu’on n’a pas le temps de traiter : l’avion doit voler

• Le retour d’expérience concernant cette panne n’a pas été pris en compte correctement (accident similaire d’un MD-82 à Detroit le 16 août 1987)

• Les mécaniciens agissent dans la précipitation pour remettre l’avion en ligne : utilisation de glace pour baisser la température mesurée par une sonde (ce n’est pas une procédure autorisée), utilisation abusive de la liste minimale d’équipements (MEL).

• Les pilotes agissent dans la précipitation pour décoller : non respect des check-lists, oublie de sortir les volets à la position 11°. Ils ne s’en aperçoivent pas car l’alarme TAKEOFF WARNING ne fonctionne pas (conséquence de la panne non traitée). La rotation est effectuée à une vitesse trop faible pour la configuration volets = 0° : décrochage. 154 morts.

Il est donc évident maintenant que la responsabilité de la compagnie Spanair est engagée dans ce drame de même que celle de la DGAC espagnole.

Javier Aguado del Moral dit «Eliot Ness». A good man !




Note: dans son éditorial du 25 août 2008 (aeromarmoning.com), Pierre Sparaco, fidèle à lui-même, s’en prenait violemment à ceux qui émettaient des doutes quant au niveau de sécurité de la compagnie Spanair. Il écrivait : « Une telle accusation est d’autant plus grave, d’autant plus méprisable, qu’elle n’est jamais basée sur des sources crédibles et moins encore recoupées. »

Il est temps que des médias indépendants (et qui ne se limitent pas à « faire des coups » pour booster les ventes) s’emparent de ce dossier avant que la CIAIAC ne publie son rapport final.

12.06.2011
SPANAIR 5022 : des avertissements ignorés


Dans une longue lettre adressée le 1er juin 2011 à la directrice de l’Agence espagnole pour la sécurité aérienne, le contrôleur Javier Aguado del Moral dénonce le niveau de sécurité du transport aérien en Espagne. A propos de l’accident du 20 août 2008 à Madrid, il affirme que les pilotes ont probablement oublié de sortir les volets dans la précipitation afin de limiter le retard et éviter ainsi des représailles de leur compagnie. Il ajoute que, dans cette compagnie, les pilotes se plaignaient publiquement que SPANAIR faisait pression sur eux afin qu’ils ne respectent pas la réglementation. L’administration espagnole en avait été informée mais ces avertissements avaient été ignorés.


Desde Las mentiras de Barajas solicitamos al juez instructor que incluya las denuncias de Javier Aguado al proceso del vuelo JK5022 caiga quien caiga.